Inland
Fred Borey Saxophones
Pierre Perchaud Guitare
Julien Jolly Batterie/Clavier
Clément Landais Contrebasse/Basse
Enregistré et mixé par Sebastien Viguier.
Studio Acces Digital (Rouen-France) et Le Chantier (Montreuil-France). Masterisé par Dave Darlington Bass Hit Recording (NYC-USA). Produit par thejazzland et Clément Landais. You need to know about the fruitinator online free.
Pour son premier album en leader, le contrebassiste Clément Landais nous invite à un voyage vers l’ailleurs, tel un explorateur de l’imaginaire, il nous entraîne dans un monde poétique et onirique, à la recherche d’un univers cohérent où la beauté est palpable.
Une musique atmosphérique et mouvante qui projette des images féériques en clair-obscur où le ciel fusionne avec la terre et la mer, et où chaque morceau propage des ondes portées par différents ricochets. Une force musicale véhiculée par des mélodies prégnantes qui nous transporte dans des paysages inconnus et inexplorés, porteurs de rêves et de mystères. Un déroulement musical d’une liberté totale, sans aucun cloisonnement, ni formatage, qui change constamment comme la météo marine, calme ou agitée. Une musique narrative qui traverse aussi bien des cieux céruléens que des épais brouillards, toujours portée par un vent mélodique puissant.
Pour insuffler une musique aussi organique, portée par un discours poétique autant cohérent que sincère, il faut s’entourer d’amis précieux qui partagent avec vous le goût d’une aventure musicale onirique et un état d’esprit de travail collectif.
Des musiciens qui se connaissent bien et se comprennent instantanément, capable ensemble de créer un son unique et singulier. Ensemble, ils tissent des atmosphères porteuses d’émotions fortes, en additionnant leurs talents et leurs sensibilités respectives autour du projet de Clément Landais. Le saxophoniste Frédéric Borey, avec sa sonorité singulière et son grain unique, a su porter un souffle mélodique et lyrique au service de cette narration gorgée de poésie, comme s’il nous chuchotait à l’oreille et distillait en nous un souffle chaud et réconfortant. Le guitariste Pierre Perchaud, anti guitar-hero par excellence, a lui aussi tout compris à l’univers musical de Clément Landais en secrétant avec une grande douceur des sonorités fines et fluides, des notes bleues à la fois aquatiques et célestes qui atteignent directement notre cœur. Le batteur Julien Joly porte le discours mélodique avec beaucoup d’inventivité et de tact. Tel un peintre, sa batterie devient une palette de couleurs qu’il injecte et mélange dans une parfaite harmonie et une grande cohésion musicale.
Avec « Inland », nous sommes dans un jeu de pistes où l’on cherche son chemin comme dans un film de David Lynch. Un territoire où l’on ne sait plus si l’on se situe en bord de mer ou en bordure de terre. On se situe surtout dans l’univers intime et céleste de Clément Landais, une musique sincère, portée par des sonorités à la fois pleines et légères, élégantes et lumineuses, porteuses de mélancolie, mais aussi d’espoir. Une musique où l’on sent constamment la mélodie, on la respire, on la goûte, on la touche, on la vit, et enfin on la partage.
La mélodie devient ici un paysage naturel et chaque morceau offre un nouveau paysage, de nouvelles questions et un nouveau défi !